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18/9/24
L'aventure de Eric " Citro21" .
L'alfa
1500GT a démarré puis au bout d'une dizaine de
secondes s'est arrêtée net.
Je
suppose que la courroie de distri. a sauté quelques
dents
Après
dépose du cache culbuteur (les deux arbres a cames
sont solidaire du cache) j'ai constaté qu'aucun linguets n'était cassé
et
d’après plusieurs garagistes les soupapes n'ont certainement pas touché
si les
linguets sont intactes.
Je commande
donc le kit de distribution et après son
remplacement toujours aucune compression.
Apres
plusieurs avis j'ai pris les compressions et je
constate qu' un seul cylindre donne et pas beaucoup.
Je
me suis donc attelé à la dépose de la culasse.
Après
2h de travail ce matin, enfin la culasse est
démontée.
En
regardant de
prés et en faisant un petit test avec de l'essence, la plupart
des soupapes échappement ne sont plus
étanches.
La
culasse part
ensuite en épreuve , elle reviendra
entièrement équipée.
La
galère continue elle est remontée mais ne démarre pas
calage revérifié pas moyen de se tromper.
Prise
des compressions : zéro de compression sur les 4
cylindres.
De
l'avis de plusieurs spécialistes il semblerait que mon
problème vienne des poussoirs hydrauliques
J'ai
essayé de poser les deux outils de calage comme
indiqué dans le RTA mais impossible et
comme les pignons sont identiques et que un tour sur l'arbre a cames
échappement égale un tour arbre a cames admission conclusion le pignon
arbre a
cames admission a tourné.
Démontage
AAC , le pignon a tourné sur l'arbre ,il est
juste bloqué par une vis en bout, même pas un montage conique , même
pas une
clavette.
Remontage.
j'ai retrouvé mes
compressions les 4 identiques
mais elle ne veut pas démarrer ça pisse
aux injecteurs elle doit être désamorcée mais ça fait une plombe
que je
tir dessus et rien.
Elle
tourne :
après de multiples recherches j'ai fini par trouver la fiche de pompe
injection
pas enfoncée a fond.
Elle
a démarrée au 1/4.
Panne
diabolique N°4
Le Berlingo de Jean-Marc
J'ai
acheté un Berlingo d'occasion mais sans l'essayer
pompe de direction assistée HS.
A peine à l'atelier grosse révision, distribution pompe à eau vidange tous les filtres, plaquettes de frein neuf et une petite rectification sur les disques
*****3000
km plus
loin disques voilés, bon je monte des disques neufs, 3000km plus loin
disques
voilés.
Donc
je
regarde de plus près, et je m'aperçois que le palier côté grand cardan
est HS
en fait le roulement a un jeu de fou dans le palier.
Je
change le
palier et un coup de rectification sur mes disques neufs mais déjà
voilés.
*****3000
km plus
loin disques voilés, je remonte un jeu de disques neufs, mais sans
succès à
nouveau voilés toujours entre 2500 et 3000 km.
Suite
à
vérification au comparateur je change un moyeu monté avec un roulement
neuf,
même effet
*****3000 km.et paf voilé.
Je
change
ensuite la totalité du train avant, jambes de suspension, moyeu étriers
de
freins, triangles, bref tout, il ne reste rien du tav de base, et comme
d'habitude
*****3000 km et paf voilé.
Je
change
encore les deux cardans, rectification des tambours arrière du
répartiteur de
freins arrières, ( en fait je ne savais plus quoi faire,)
Et
****re paf voilé,
j'avais changé toute les pièces de pneu jusqu'à la boîte de vitesses,
j'ai oublié d'écrire que j'ai aussi changé jantes et pneus plusieurs
fois.
Donc
je
change la boîte de vitesses et
remonte des disques neufs, et 3000 km plus loin
ça ne voile plus, depuis ça fonctionne.
Ma
déduction,
la voiture a certainement roulé longtemps avec le palier de cardan HS,
à force
de tourner ovale ça a certainement déformé la sortie du pont, cette
déformation
se repercutait dans le cardan qui me tuait les disques.
Ça paraît totalement improbable, mais depuis l'échange de bv ça fonctionne nickel, ça a tout de même duré 5 ans c'est ma zoto de tout les jours que je viens à nouveau de sauver de la mort suite à une greffe de bas de caisse, mais en 2021 ce sera terminé la dame en rouge continuant à la croquer de partout.
La Pipe Infernale
J'ai été l'un des premiers à réceptionner, au début des années 70, la toute nouvelle R12 Gordini , auto, très attendue surtout après la parade sur le circuit Paul Ricard avec le fameux Jour G* (je n'avais pu participer pour cause de concurrence avec calendrier compétition de FD*) qui succédait à la légendaire R8 Gordini , même si j'avais quelques appréhensions avec une telle puissance avec les roues avants devenues motrices.
Le rodage se passe rapidement, même si parfois j'ai l'impression de
quelques
ratés comme si une bougie ne donnait pas. Je signale cela au
concessionnaire
lors de la visite habituelle des 1000 kms. Normal, me rassure le
chef
d'atelier en m'affirmant que les bougies seront changées. C'est fou ce
qu'à
l'époque on commençait pas changer les bougies dès qu'il y avait un
problème,
et dans mon cas après avoir repris l'auto, il subsistait dès que
le
moteur était chaud ce léger ratatouillage en reprenant à bas régime,
tout étant
normal à partir de 3000 tours.
La voiture repart à l'atelier, remplacement du delco, nouveau remplacement des bougies, re-réglage des soupapes, etc .
.....
Je prends la route ce vendredi après le turbin pour un weekend de
Ski à
Courchevel où j'avais mes habitudes et mes aises les parents de
ma Dame
de Cœur y tenant un hôtel.
A cette époque c'était une petite expédition, l'autoroute se
terminait à
Avalon, il y avait déjà un risque de neige dans la traversée du Morvan
et tout
le reste du parcours se faisait sur des nationales sur le trajet
Tournus,
Bourg, Belley, Aix les Bains Chambéry, Moutiers.
Il était de coutume de s'arrêter à la station-service à la sortie de Moutiers pour consulter le pompiste sur l'état des montées vers les stations et ce soir là, me reconnaissant il me dit que je peux monter sans souci à Courchevel, surtout avec une traction comme la R12G. Mais que nenni ! Car la neige a commencé à tomber dru quelque temps plus tard et le moteur à nouveau à ratatouiller ; je dois vous dire que lorsqu'on n' a pas le moelleux à l'accélération , la conduite sur route enneigée devient périlleuse voire limite stressante.
Au petit déjeuner, fort matinal , avec l'hôtelier, mon futur potentiel
beau-père,
amoureux des belles autos, je lui fais part de mes déboires mécaniques
et ce
dernier me propose généreusement de sortir sa DS21 du garage et d'y
installer
ma Gorde pour une recherche de cette panne. Et c'est ainsi qu'au lieu
de skier,
j'ai passé le Week end au chaud, Revue Technique dans une main et clé
de 10
dans l'autre pour essayer de résoudre le mystère du cylindre n°3 qui ne
voulait
pas donner au ralenti et à moyen régime..
Les
étincelles aux électrodes étant
superbes j'avais écarté l'allumage pour me consacrer à l'alimentation
en
essence. J'ai donc déposé les carbus, vérifier les gicleurs, le niveau
des
cuves, la synchro, les vis de richesse, reposé le tout, rien à faire
toujours
un trou à l'accélération de 1000 à 3000 tours. Damned !
Nouvelle
dépose des
carbus, et aussi des pipes d'admission. Examen de ces dernières,
rien de
visible.
Nouvelle inspection dans le noir avec une lampe électrique, Eureka ! Il y a une micro fissure à l'intérieur de la pipe correspondant au cylindre n°3.
Bon
sang mais c'est bien sûr ! Je bouche la fissure avec de
l'Araldite*, je remonte à nouveau le tout, je mets les réglages
de base,
démarre le moteur et extase, volupté suprême le 1600 a retrouvé tout
son
moelleux, sa rondeur, sa disponibilité à tous les régimes. Je sors
l'auto et je
monte par la petite "spéciale" à savoir la route de l'altiport, le
moelleux retrouvé permet de rouler sur la neige avec une certaine
délectation.
Enfin
satisfait, j'ai eu en prime les reproches justifiés de la
Dame de
Cœur, les félicitations de mon futur beau-père promu ipso facto au rang
d'ex,
l'important c'est qu'une fois de plus le petit homme avait triomphé de
la
Machine.
(*) Jour
G : grande parade sur le circuit Paul Ricard des propriétaires
de R8
Gordini et présentation de l'Héritière la R12 G.
(*) FD
ou Flying Dutchman, dériveur olympique en double.
(*) Araldite :
colle célèbre que tout régatier a forcément dans sa caisse à clous.
Sur
une Triumph TR2 juste acquise, les jeux
des culbuteurs étaient énormes, entre 0.6. et 0.80 mm au lieu de 0.30.
Une
fois les réglages effectués, démarrage du moteur, et là, surprise les
culbuteurs manifestent toujours leur existence, avec leur bruit
caractéristique…
Je vérifie à nouveau les jeux, qui s’avèrent
corrects.
Je
décide de les brider un peu (0.20 mm), mais le moteur est toujours
bruyant.
Nouveau
réglage cette fois 0.10 à l'admission et 0.15 à l'échappement: le bruit
du moteur devient supportable mais on entend encore un ou deux
culbuteurs.
Probablement
masqué jusqu’ici par celui des culbuteurs un nouveau
claquement se manifeste, rappelant celui d’un axe de piston.
On
décide de déculasser, tomber le
carter, et la encore une mauvaise
surprise : une chemise a été « mordue », probablement suite à
une rupture de bielle.
Les
poussoirs presentent une usure longitudinale, gênant
leur
rotation.
Après
remplacement des chemises /pistons,
des poussoirs, des tiges de culbuteurs car tordues, et même de la
culasse qui
s'est avéré poreuse au contrôle, le moteur tourne........mais est
toujours
bruyant.!!!
Après
plusieurs tentatives de réglage et vérifications, on s'est aperçu
qu'une fois le point de bascule passé on observait un jeu démesuré sur
les
culbuteurrs: usure des flancs de came?
Après redépose de la culasse 6 poussoirs sur 8 sont déjà usés anormalement car ne tournant pas.
Donc dépose de la face
avant, radiateur, carter de distribution et de l'arbre à cames.
Finalement,
l’échange de l’arbre à cames a prouvé que c’était lui la cause
de tous ces problèmes…
Un
‘ condensé’ de pannes…
Ma
Fiat X1/9 1500 de 1989 est strictement d’origine et en parfait
état de conservation.
Je
suis parti en vacances en Espagne plusieurs fois et même par 45° C je
n’avais aucun problème de fonctionnement.
après
20 ou 30km surtout par temps chaud , la voiture commençait à
ratatouiller et finissait par caler. Elle ne redémarrait qu’après
refroidissement.
Pas
évident de localiser la panne car chaque fois que je tentais un
diagnostic
tout était Ok la panne n’intervenant qu’après 20 km de roulage et
à
chaud.
Par
précaution j’ai refait successivement :
-l’alimentation
en essence (pompe, durits, filtre),
-l’allumage :
tête de distributeurs, contacts, fils HT,
-bougies,
-remplacement
de l’allumage électronique Multic par un boitier
Cartier,
-retour
à allumage classique,
-carburation :
gicleurs, flotteurs, pointeau, étanchéité admission,
etc.
En
2015 surprise , lorsque la panne est arrivée au bout de
20km :
étincelle en sortie de bobine et pas
d’étincelle en sortie distributeur:
Re-échange
du distributeur, doigt d’allumeur etc : la
voiture repart au quart de tour.
Avais-je
trouvé la panne ou est-ce l’arrêt d’une
heure au bord de la route pour réparer qui avait permis au moteur de
fonctionner une fois refroidi ?
Hélas
au retour elle s’est remise à ratatouiller et à calé à 100m du
garage !
En
2017, je prends le taureau par les cornes et j’installe un nouvel
allumeur électronique issu des premiers protos de rallye Zastava avec
capteur
effet Hall à la place des rupteurs. Et depuis plus aucun
problème !
Quel
était le composant qui m’avait causé autant de
soucis :
LE
CONDENSATEUR !
C’est
le seul composant que je n’avais pas remplacé lors de tous mes essais
et qui se mettait en court-circuit progressivement probablement avec la
chaleur
et réduisait l’énergie d’étincelle jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus
passer
l’espace entre le doigt d’allumeur et le plot du distributeur !
NOTA:Les
refabrications de ce composant pourtant rudimentaire
( rouleau de papier + film métallique ) sont en général d’une
telle
médiocrité qu’il est préférable d’utiliser les anciens de
marque (
Valéo, Ducellier par exemple ) qui eux ont fait leurs
preuves !
Panne diabolique N°8
La pseudo bielle coulée
Vers 2005 lors d'un rallye organisé par le Club Alpine de Dieppe, à l'issue de la première journée, dans le parking de l'hôtel un bruit métallique inquiétant se faisait entendre.
Etaient présents plusieurs dizaines d'Alpinistes chevronnés, et aussi
quelques
pros.
Le martellement augmentait d'intensité avec le régime moteur et, pire,
le
sinistre bruit s'amplifiait à mesure des essais...
A l'unanimité il fut diagnostiqué soit un problème de bielle soit d'axe
de
piston mais en tous les cas pas question de continuer à rouler sans
risquer de
tout casser...
L'auto resta à Mers, au nord de Dieppe, et je dus prendre le train pour
rentrer
à Paris...la honte!
Une semaine plus tard grâce à un sympathique camarade, sa R16 et
son
plateau, l'auto put retrouver son garage dans la région parisienne.
Je commençais à déposer l'échappement puis tâtant la courroie de pompe
à eau je
constatais qu'elle était détendue…
Effectivement la poulie de pompe à eau, maintenue sur
l'axe
de la pompe par 3 boulons de M7 était simplement desserrée!!
Ce fut un soulagement mais en même temps je me donnais des coups de
pied
virtuels de n'avoir pas su détecter cette panne franchement triviale….à postériori du moins...
Fidèle
au principe "En Alpine pas de pannes mais uniquement des opportunités
d'amélioration" je remplaçais les 3 boulons de M7 par du M8, et les
montais à la
Loctite rouge.
Et dorénavant au moindre bruit
suspect je commence par tâter la courroie de
pompe à eau...!
PhL
Comme
très souvent, les pannes les plus pernicieuses sont les pannes
fugitives: un coup c'est bon, un autre coup c'est la panne qui
mystérieusement apparait sans crier gare puis disparait ensuite
miraculeusement!
Evidemment,
au contrôle tout va bien … jusqu'à la fois
suivante!
Ces
types de pannes sont rarement mécaniques. La mécanique c'est
marche ou crève et il y a pas souvent de demi-mesures. Le plus fréquent
pour ce
type de symptôme, ce sont pannes d'origine électrique, ou - pire sur
les
voitures modernes - d'origine électronique.
Nos voitures anciennes ne bénéficiaient pas de circuit électrique cloisonné avec 50 fusibles comme sur les voitures récentes. Bien sûr, les circuits à l'époque étaient plus simples mais il était quand même commun de mettre beaucoup d'œufs dans le même panier.
En début de
saison, mon beau père me prête son motoculteur de marque Paget,
un monocylindre 4 temps. Une machine qu'il possède depuis au moins 40
ans....
Un truc indestructible....
Je tiens à
préciser que mon beau père est un adepte de l'entretien minimum
sur ses machines et qu'à part l'essence tout doit être d'origine.... A
si...
j'ai changé le filtre a air il y a 4 ans.... le précédent qui était
d'origine
se désagrégeait....
Première
demi-journée de travail sans soucis. Après une pause déjeuner bien
méritée, retour au motoculteur.... Et là démarrage impossible.... Je
démonte la
bougie, elle semble normale.... Elle est mouillée donc l'essence arrive
bien....J'essaie la bougie à l'extérieur du cylindre.... Une belle
étincelle
jaillit.... Donc mystère.... Un coup de soufflette un peu
partout.... Au bout de nombreux démarrages au lanceur, enfin le
motoculteur
démarre et je travaille un moment.
Je
l'arrête.... Puis à nouveau démarrage impossible malgré mes
multiples tentatives. Je re-démonte et re-teste la bougie... Toujours
de
l'étincelle, toujours pas de démarrage.... Je démonte nettoie le
carbu.... au
cas où, mais l'essence arrive bien.... Remontage et après de nombreux
démarrages au lanceur, enfin le motoculteur
démarre et je travaille un moment.
Je
cale et rebelote, ça ne veut plus démarrer.... Je
n'en peux plus.... Je vais péter les plombs.... Je re-démonte la
bougie....
Encore mouillée d'essence et Toujours de l'étincelle.... Je ne
sais pas
pourquoi je retourne la bougie et je comprends enfin....
Lorsque je l'examinais et la testait la bougie était dans cette position et tout allait bien.
Lorsque
je la retournais pour la visser sur le moteur, voilà ce
qu'il se passait:
La
collerette blanche isolante autour de l'anode, s'était désolidarisée et
tombait sur
l'électrode..... Donc étouffait l'étincelle qui ne pouvait enflammer le
mélange....!!!
Une
bougie neuve et tout est rentré dans l'ordre....
Tout
ce bazar pour une
bougie à 5 € que mon beau père ne voulait pas changer préventivement....
GRRR!!!
Louis
Pannes diaboliques N°12
Né en 1966,
fils d'agent Renault, j'ai souvent, entendu des histoires rocambolesques sur
les pannes improbables.
Celle-ci,
date de 1968, j'avais donc 2 ans. Elle fut tellement racontée que c'est la
panne la plus marquante.
Un client
avait reçu sa Renault R4 flambant neuve, mais un bruit de cloc-cloc
s'entendait.
Trains,
ouvrants, freins... j'en passe et des meilleures, mais rien. La voiture passe
en visite à la concession, puis visite de l'inspecteur technique, toujo
Finalement,
le bruit fut localisé dans le châssis. Traverse ou longeron, je ne me souviens
plus.
La tôle et
châssis est découpée pour constater la présence d'une canette de bière.
Suite aux
funestes mai 1968, les CGTistes ont longtemps étaient accusés, sans preuve,
bien sûr, du sabotage en question.
Seconde panne
personnelle et plus récente :
En 2011,
j'achète une coque sur châssis et trains roulant d'une A 110 1100 de mars 1965.
Seul la peinture était refaite. A l'intérieur, rien, même pas le tableau de
bord, aucune charnière, vitrage, instrument, joint, habillage, feux, pare choc,
réservoir, essui glace... En claire, que le poli, de la coque, les 2 capots et
les 2 portes.
6 mois pour
trouver les pièces, remonter l'auto avec réfection totale des trains, montage
du moteur et BV de la R8G qui avait déjà 6 ans de Maxi 1000.
1ère course :
Charade 2012.
Un seul souci
: le câble d'accélérateur neuf cassé, suite à un mauvais réglage.
Les saisons
2012 à 2016 se passent au mieux, voiture très fiable.
Fin 2017, je
casse à Magny-Cours, le moteur lors de la dernière course de la saison.
Verdict :
bielles coulées, palier centrale de vilo cassé, rampe de culbuteur grippé,
guide de soupape usés...
Pour cause de
santé, pas de course en 2018 et remontage du moteur.
La voiture
remarche bien.
J'en profite
donc d'installer un réservoir d'origine, qu'il m'aura fallu 7 ans pour le
trouver. Il est en excellent état.
De suite, je
sors faire un tour, la voiture marche bien pendant une dizaine de Km, puis
coupe. Réservoir vide visiblement, j'appel à l'aide, je me dépanne en E 85 pour
rentrer à la maison, la voiture repart sans soucis, bien que marchant mal à
cause du bio.
Mais la
saison 2019 fut un vrai calvaire : 4 meetings, 9 courses et 7 abandons aux 7
premières courses.
En fait, après
10/15 ou 20 minutes de course (ou essais) le moteur se coupait. Dans les
premiers temps, je rentrai à la ficelle. Puis je me suis aperçu que le moteur
redémarré au bout de quelques minutes, des fois en retrouvant tout son punch,
dès fois, plus laborieux, mais me permettant de retrait aux stands.
1ère piste,
le réservoir. La mousse était neuve et le puisard n'était pas bouché par le mousse.
Je décide de
fabriquer un nouveau puisard en supprimant la jauge à essence :
Rien de
mieux.
Le filtre à
essence est propre, mais je le supprime :
Rien de mieux
Puis échange
de la pompe à essence mécanique :
Rien de
mieux.
Puis, montage
d'une pompe à essence électrique :
Rien de mieux
Puis échange
du condensateur, bobine, réglage vis platinées :
Rien de mieux
Les carbus
sont re-réglés, les flotteurs vérifiés, pas percés, les filtres des Weber,
propre, gicleurs pas bouchés...
Rien de
mieux.
Charade 2019,
dernier meeting pour moi, toujours en panne aux essais.
Je décide de
poser une durite souple directement du réservoir à la pompe à essence mécanique
Ouf, un peu
de mieux. J’effectue les 3/4 des 2 courses et me retrouve même pour la première
fois en tête du groupe pendant plusieurs tours, mais rebelote. Arrêt au bord de
piste. Je réussi à redémarrer et repartir les 2 fois, avec un moteur souffrant
mais me permettant de terminer les 2 courses en 4ème position dans le pare choc
de l'A 108 de Damien Benjamin.
Heureux de
terminer les 2 courses, pour une fois, mais honteux de me traîner derrière un
Dauphine de 900 cm3.
Enfin,
l'honneur est sauf.
En cette période
de dé-confinement, je n'ai pas encore trouvé la cause du problème.
Le conduit
d'essence est remplacé, ainsi que les vis platinées, les carbus sont
entièrement nettoyés et révisé. Il me faut faire des essais longue distance sur
route.
Pas le plus
agréable avec un moteur 1000 très pointu. Je vais m'y coller dès que possible.
En plus de
ces soucis, ma courroie sautée ou se retournée en course :
Difficile de
trouver la cause. En fait, passé 8 000/8 500 tours, elle sautait, nous en avons
fait l'expérience à Charade, au paddock, en poussant le moteur, nous avons vu
la courroie monter à 6/8 m.
Verdict, la
patte de l'alternateur cassée. Pour gagner du poids, j'avais supprimé le
tendeur d'origine. Celui qui est fixée sur le collecteur d'échappement et qui
pèse un poids fou. Pour la course, j'avais supprimé l'alternateur et monter un
tendeur avec une courroie plus courte.
Mais ces
problèmes ont engendré la casse du joint de culasse.
Et puis,
malgré la réfection moteur en 2018, le moteur fumait comme une loco à vapeur.
Il me fallut toute la diplomatie à chaque essai, pour convaincre les
commissaires qu'il ne s'agissait pas d'un moteur en train de casser, mais d'un
rodage en cours.
A ce jour,
malgré un démontage, révision succinct, le moteur fume toujours. J'attends les
essais routiers en espérant l'effet du rodage.
12 ans de
courses sans gros problèmes de fiabilité, la construction de la berlinette sans
vraiment de problème de mise au point et tout catalysé en 2019 !!! La honte.
Il va sans
dire que nombreux de spécialiste m'ont expliqué d'où venait la panne, sans
succès bien sûr.
Cependant,
j'écoute seulement mes 2 conseils, Pierre MAINGOURD, grand spécialiste du Gord
et vice-champion de Maxi 1000 et Alain CASSINA, mon guide spirituel. Mes 2 amis
m'ont sortis des pires soucis durant ces 13 années de Maxi 1000 pour n'en faire
que des péripéties.
Merci
A suivre.
Vincent Lanthony
Sur cette 205
GTI 1600 équipée des
Weber 40DCOM de la 205
Après bien des recherches, la trace du signal du capteur Hall à l'oscilloscope révèle une belle asymétrie dans les créneaux!
Le responsable est alors identifié: une des 4 fenêtres du rotor (théoriquement compatible Bosch !) declenchant le capteur Hall n'avait pas la bonne taille!
Après
quelques coups de lime, la symétrie est rétablie et le moteur tourne rond !
Panne diabolique N°14
Sur un Djet/René Bonnet qui tire violemment à gauche
au freinage.
Les étriers avant de 48mm sont en parfait état, les
joints toriques sont neufs (et de qualité !).
On soupçonne la durit gauche d’être partiellement
obstruée ce qui aurait pour conséquence de laisser passer le liquide sous
pression au freinage mais de bloquer le retour du même liquide lorsque la
pédale est relâchée.
La plaquette gauche restant trop proche du disque,
elle s’active avant la droite au prochain freinage avec le résultat que l’on
sait.
Deux durits neuves de type « aviation »
sont donc montées sur les étriers, hélas sans aucune amélioration…
En désespoir de cause les tubes en cuivre allant au maitre-cylindre
sont déposés et sur celui alimentant l’étrier avant gauche, soigneusement caché
par sa gaine de protection en caoutchouc, le coupable est découvert : un
écrasement très local de ce tube, mettant de ce fait la durit hors de
cause.
Il est probable que cet écrasement s’est produit
lors de la mise en place de la batterie, celle-ci étant très proche du tube en cuivre
en question.
Dominique Frossard
Ce sont ces réparations de fortune ou dépannages au bord de la route utilisant des bouts de ficelle ou équivalent
Réparation/Dépannage/Arnaques N°1
Du carton pour un différentiel d’Alpine A110 – 1800
Suite
à une
sortie de route dans une course de côte, les carters de la boite/pont étaient déformés.
La
réparation
était urgente.
Une fois
toutes les calles sous les roulements enlevées coté choc, impossible de régler le jeu de denture …
Donc pas
d'autre solution que de positionner une cale faite d’un joint en
carton léger sous la pièce qui
reçoit l'articulation de la trompette. Cette cale improvisée a
permis
d’écarter
suffisamment cette pièce et ainsi d’obtenir le jeu de denture
souhaité.
Contrairement à toute attente, ce calage « provisoire » a fonctionné sur le 1800 pendant plusieurs saisons de course…
Alain
Tzareski
Réparation/Dépannage/Arnaques N°2
De la limaille dans l'huile?
Sur
une station-service d’autoroute, lors d’un arrêt pour un
plein d’essence du temps où l’on était
encore servis, le pompiste propose de vérifier le niveau d’huile.
Pourquoi
pas, bien que cela soit très probablement inutile ayant vérifié
le niveau au départ du voyage.
Il
ouvre le capot, tire la jauge à huile et vient me montrer l’air
inquiet de la limaille sur l’huile de la jauge !
Il
suggère alors une vidange complète avec filtre ce qui selon
lui éviterait une panne fatale dans quelques kilomètres…
Plutôt
inquiet mais méfiant quand même je repars puis m’arrète à
la prochaine station pour verifier le niveau d’huile : parfait et
surtout
aucune limaille…
J’appris
ensuite que c’était une arnaque connue, le pompiste malhonnête
avait une poignée de limaille dans sa poche et il était intéressé aux
nombres
de vidanges effectuées!
Une
variante de cette arnaque consiste avec le chiffon sur la
jauge à essuyer 1 ou 2 cm pour abaisser
artificiellement le niveau de l’huile et
ainsi vendre un bidon de complément…
C’est
non seulement malhonnêtes mais nuisible pour le moteur…
Schutka